Transition énergétique : comment les bailleurs sociaux pilotent leurs dépenses et leur performance grâce à la dématérialisation
La transition énergétique est au cœur des préoccupations des bailleurs sociaux, confrontés à une triple exigence : rénover leur parc immobilier, construire des bâtiments bas carbone et maîtriser les charges locatives. Si la rénovation énergétique et la construction durable sont des leviers majeurs, la gestion numérique des factures, notamment via la plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) Freedz, s’impose comme un outil stratégique pour piloter la consommation d’énergie et optimiser les dépenses. Voici comment.
Rénovation énergétique et construction bas carbone : des priorités incontournables
La réduction des dépenses énergétiques passe d’abord par une transformation profonde du bâti social. Les bailleurs sociaux sont soumis à des réglementations strictes, comme la RE 2020 1 et le décret tertiaire *, qui imposent des objectifs ambitieux de baisse des consommations et des émissions de CO2. Cela se traduit par :
- La rénovation thermique des logements anciens, souvent énergivores, via l’isolation, le remplacement des équipements de chauffage, ou l’installation de panneaux solaires.
- La construction de bâtiments bas carbone, intégrant des matériaux biosourcés et une conception bioclimatique pour limiter l’empreinte environnementale et garantir des économies d’énergie sur le long terme.
- L’accès à des aides financières (CEE, MaPrimeRénov’, Fonds Chaleur) pour soutenir ces investissements, sachant que 7,4% du parc social reste classé en « passoire thermique » (chiffres 2024). En outre, 15 % du parc social est encore classé E, soit 750.000 logements voués à disparaître du parc locatif d’ici 2034.
Zoom sur le décret tertiaire *
Les bailleurs sociaux sont concernés par le décret tertiaire, car ils possèdent et gèrent de nombreux bâtiments à usage tertiaire, comme des bureaux, des locaux d’activité, ou des espaces communs dans des résidences, dont la surface dépasse souvent le seuil réglementaire de 1.000 m². Ce décret, issu de la loi Énergie-Climat, impose à tous les propriétaires et gestionnaires de bâtiments tertiaires publics ou privés, y compris les bailleurs sociaux, de réduire progressivement leur consommation d’énergie : 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040 et 60% d’ici 2050, par rapport à une année de référence.
Ce dispositif, baptisé « Éco Énergie Tertiaire », vise à engager le secteur tertiaire dans la transition écologique et à lutter contre le changement climatique. Chaque année, les acteurs concernés doivent déclarer leurs consommations sur la plateforme OPERAT et mettre en œuvre des plans d’actions pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Des sanctions administratives sont prévues en cas de non-respect des obligations. En résumé, le décret tertiaire est un pilier réglementaire de la transition énergétique, qui oblige les gestionnaires de bâtiments tertiaires à s’inscrire dans une démarche de sobriété énergétique et à suivre précisément l’évolution de leurs consommations.
Mais pour que ces efforts portent pleinement leurs fruits, il est indispensable de s’appuyer sur une gestion fine et réactive des consommations énergétiques, ce qui implique une maîtrise parfaite des flux de facturation et de refacturation.
La PDP Freedz : un levier pour fluidifier la gestion énergétique et la refacturation
La plateforme Freedz apporte une réponse concrète à la complexité de la gestion des flux énergétiques dans le logement social :
- Centralisation et automatisation des factures fournisseurs d’énergie : Freedz collecte toutes les factures (électricité, gaz, eau, etc.), des plus grands fournisseurs d’énergie (Engie, Dalkia, TotalEnergies, etc.), et les intègre dans le système d’information du bailleur social, facilitant ainsi le suivi des consommations et la gestion multisite.
Le Dispositif Eco-Énergie Tertiaire (DEET), impose aux entreprises de déclarer sur la plateforme OPERAT les données de consommation d’énergie finale des bâtiments concernés. Freedz permet de gagner du temps avec un meilleur accès aux données de consommation.
- Refacturation simplifiée aux locataires : Freedz facilite la refacturation de l’énergie consommée aux locataires. Un véritable avantage pour une activité de contrôle chronophage.
Prenons l’exemple des consommations d’électricité d’EDF. Les factures électroniques d’EDF intègrent les données de consommation énergétique pour chacun des points de livraison d’un client vers la plateforme Freedz. Ces informations peuvent ainsi être récupérées automatiquement, puis exploitées. Cela illustre tout le potentiel de la facture électronique : une fois associée à un outil d’analyse, elle offre aux clients la possibilité de suivre avec précision l’évolution de leur consommation dans le temps, point par point.
- Souplesse en cas de changement de fournisseur : la plateforme s’adapte sans rupture, assurant la continuité de la gestion même lors d’un changement de contrat ou de prestataire. Les historiques de consommation sont conservés, évitant toute perte d’information ou litige.
- Détection des anomalies et optimisation : l’énergie et les fluides représentent une part importante des charges d’exploitation. Une consommation excessive, qu’elle provienne d’équipements énergivores ou de bâtiments mal isolés, peut rapidement alourdir la note.
L’exemple de l’eau. L’eau, quant à elle, peut signaler des problèmes bien plus critiques. Une hausse soudaine de la consommation peut révéler une fuite majeure. Et même si ces incidents surviennent généralement avant le point de livraison – et relèvent donc du fournisseur – ils peuvent causer des dégâts considérables dans les locaux, voire les rendre inexploitables. D’où l’importance de pouvoir les détecter sans délai.
Grâce à la réception et au traitement automatisé des factures électroniques, les professionnels de l’immobilier peuvent alimenter des outils de pilotage capables d’identifier rapidement les anomalies et de déclencher des alertes, facilitant ainsi une intervention rapide.
Vers une gestion énergétique proactive et durable grâce à la dématérialisation
L’intégration d’une plateforme de dématérialisation comme Freedz transforme en profondeur la gestion énergétique des bailleurs sociaux. Grâce à la centralisation et à l’automatisation des flux de facturation, les gestionnaires disposent d’une vision claire et en temps réel de la consommation énergétique de leur parc immobilier. Cette visibilité accrue leur permet non seulement de respecter plus facilement les obligations réglementaires, comme la déclaration annuelle sur la plateforme OPERAT dans le cadre du décret tertiaire, mais aussi d’anticiper les besoins de rénovation ou d’investissement pour améliorer la performance énergétique des bâtiments.
En s’appuyant sur la dématérialisation, les bailleurs sociaux adoptent une gestion durable, agile et réactive, qui répond aux enjeux environnementaux tout en maîtrisant les coûts et en renforçant la satisfaction des locataires.
(1) La réglementation environnementale 2020 est la réglementation en cours, qui, pour les bâtiments neufs, vise à limiter les impacts de la construction sur la planète, tout en assurant un confort et de faibles consommations énergétiques.
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